Toutefois depuis nombres d'années le site est également un monastère bouddhique et des familles, en plus des moines, semblaient y résider lors de notre passage. À la sortie du temple, après avoir donné
pour l'école du village et refusé les sollicitations insistantes de jeunes vendeurs et vendeuses, nous sommes arrêtés à un kiosque ou quelques jeunes hommes fabriquaient des marionnettes traditionnelles cambodgiennes appelées Sbaek. Ces marionnettes destinées au théâtre d'ombres sont
en cuir de vache ou de buffle et percées de plusieurs trous afin d'y laisser passer la lumière. Le jeune homme responsable de l'atelier a appris cette technique à l'orphelinat et aujourd'hui, à la suite d'un accident qui l'invalide partiellement, il transmet son savoir à des jeunes apprentis de son village. Il n'est jamais allé à Phnom Penh et ne connaît pas la compagnie théâtrale qui fait revivre cet art ancestral. Il n'a comme souci que de former des plus démunis que lui et de leur transmettre un métier.
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