Dernière escale, Bangkok

27 novembre: Nous avons quitté Siem Reap à 15:45 et 45 minutes plus tard nous étions à Bangkok, à peine le temps d'avaler quelques petits sandwichs et déjà nous sommes en Thaïlande. Nous ne verrons rien de la Thaïlande si ce n'est que le très beau Best Western à 15 minutes de l'aéroport. Ce sera pour une prochaine fois.
Demain le 28, départ de l'hôtel à 5:00, vol Bangkok-Tokyo, départ à 7:00 de Bangkok, 5 heures de vol, escale de 4 heures / vol Tokyo-Chicago 11:30 de vol,  escale de 4 heures (ça va être long)/ vol Chicago-Montréal 2:00, arrivée à Montréal 21:45 le 28. Svp ne nous téléphoner pas le 29 au matin....
Merci d'avoir suivi notre voyage sur ce blog. Ce fut un plaisir de vous faire partager nos découvertes.
Nous espérons que ce blog vous a amusé, peut-être un peu instruit et qu'il facilitera les préparatifs de prochains voyages vers l'Asie.
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Diane et Pierre

Diane, textes et photos

Pierre, photos

Angkor Thom ... Et les Japonais

26 novembre, dernier jour de visite aux temples d'Angkor, direction Angkor Thom. Ce matin nous choississons le tuk-tuk car le site n'est qu'à quelques kilometres de Siem Reap. Nous prévoyons revenir en début d'après-midi, car avec ses 9 km carrés, Angkor Thom est le site le plus vaste du lot. Pour visiter les sites d'Angkor sans qu'il y est trop de touristes, il faut y aller très, très tôt, sinon des 9:00 c'est la cohue. Sur les deux millions de touristes qui visitent Angkor il y doit bien y avoir 80 % de japonais. C'est du moins l'impression que nous avons lorsque les cars arrivent et déversent leur lot de visiteurs. Les japonais, c'est connu, prennent beaucoup de photos et surtout SE prennent en photo, ou plutôt ils se font prendre en photo par au moins 4 ou 5 de leurs compatriotes. Ils se soucient peu des autres dizaines de touristes qui attendent pour photographier l'endroit où ils et elles se trouvent, non elles posent et nous, nous attendons. Peut-être que toutes les japonaises sont des grands mannequins de Vogue ou qu'elles souhaitent le devenir ?
Au delà de ces aléas du tourisme de masse, nous avons trouvé Angkor Thom, la Terrasse des Élephants et la Terrasse du roi lépreux très impressionnants. L'état de conservation de certaines sculptures et bas-reliefs est fabuleux.
Nous recommandons à tous ceux qui veulent visiter les temples d'Angkor, d'également visiter le Musée national d'Angkor. C'est ce que nous avons fait dimanche (25 novembre) et nous avons trouvé cette visite éminemment instructive et complémentaire à la visite des temples.



Quizz automobile de Pierre

PETIT QUIZZ
Après 40 jours en Asie du sud-est, je pense pouvoir répondre à au moins 2 des 3 premières questions du test écrit de conduite sur route.
Pourriez-vous en faire autant?

Question 1: Quelles sont les 2 pièces les plus inutiles d'un véhicule moteur?

L'embrayage et les rétroviseurs
Les rétroviseurs et les freins
Les freins et l'embrayage

Question 2: Quelles sont les 2 pièces les plus utiles d'un véhicule moteur?

Less rétroviseurs et le klaxon
L'embrayage et les freins
Les freins et le klaxon

Question 3: Combien coûte un virage à gauche?

200,000 Dôngs vietnamiens
40,000 Kips laotiens
120,000 Riels cambodgiens

RÉPONSES

Question 1: la réponse est C.
L'embrayage ne sert que pour passer de la 1ère à la 2ème et ensuite vous pouvez rouler pour des heures à 50 Km/h.
Les rétroviseurs ne servent qu'à augmenter la largeur du véhicule. Vous avez intérêt à toujours regarder en avant pour éviter les trous, les poules,vaches,cochons, etc.; sans compter vos compatriotes conducteurs qui viennent dans tous les sens...et je pèse mes mots.

Une autre chose très utile est la climatisation...mais seulement pour les autos, ça sert à rien pour les tuk-tuk.


Question 2: la réponse est encore C
Les freins sont des plus utiles, pour la même raison que les rétroviseurs ne le sont pas.
Pour le klaxon, alors là ça doit être la première pièce qui lâche sur leurs véhicules.
Comme tout le monde ne regarde que devant et pas dans les rétroviseurs, il sert à aviser la personne que l'on va dépasser qu'on arrive.

Une autre pièce très inutile ou du moins ambigüe, le feu de signalisation. Quand quelqu'un clignote à gauche, cela peut vouloir signifier qu'il a l'intention de tourner à gauche éventuellement ou vous indiquer qu'il se tassera à droite et que vous pouvez passer à sa gauche...à vous de choisir.

Question3: Je ne connais pas la réponse, mais le virage à droite est gratuit...

Siem Reap, promenade à vélo, un peu hors-circuit

Fleurs de lotus dont les feuilles ont été repliées

Promenade à vélo dans Siem Reap, le mariage

 

Promenade à vélo dans Siem Reap, les femmes du marché

Parmi les choses qu'on a le plus aimées de ce voyage, ce sont nos promenades improvisées à pieds ou à vélo et qui nous ont souvent conduits hors des sentiers touristiques, dans des marchés locaux, des parcs ou des rues moins fréquentées. C'est souvent lors de ces promenades que nous avons eu les contacts les plus naturels et chaleureux du voyage et c'est lors de ces promenades que des villes qui nous semblaient moins intéressantes ont tout à coup pris une toute autre couleur. Notre promenade du samedi 24 novembre dans Siem Reap n'a pas échappé à la règle. Le nombre de photos étant élevé, elles seront en petit format.
P.S pendant que je me faisais faire un pédicure, mon cher Pierre ne s'est pas fait prier pour photographier les femmes du marché. 

Lolei, pas pour les ruines

À notre deuxième journée de visite, nous nous sommes dirigés vers le secteur Rolûos, à près de 20 km de Siem Reap. Le premier site visité fut celui de Lolei. Très peu à voir en ce qui concerne les ruines du temple car sauf quelques statues bien restaurées et des inscriptions encore très lisibles, le site est en grande décrépitude.

Toutefois depuis nombres d'années le site est également un monastère bouddhique et des familles, en plus des moines, semblaient y résider lors de notre passage. À la sortie du temple, après avoir donné 
pour l'école du village et refusé les sollicitations insistantes de jeunes vendeurs et vendeuses, nous sommes arrêtés à un kiosque ou quelques jeunes hommes fabriquaient des marionnettes traditionnelles cambodgiennes appelées Sbaek. Ces marionnettes destinées au théâtre d'ombres sont 
en cuir de vache ou de buffle et percées de plusieurs trous afin d'y laisser passer la lumière. Le jeune homme responsable de l'atelier a appris cette technique à l'orphelinat et aujourd'hui, à la suite d'un accident qui l'invalide partiellement, il transmet son savoir à des jeunes apprentis de son village. Il n'est jamais allé à Phnom Penh et ne connaît pas la compagnie théâtrale qui fait revivre cet art ancestral. Il n'a comme souci que de former des plus démunis que lui et de leur transmettre un métier.